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Entreprendre et Vendre sur Internet
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Comment Réussir sa Stratégie de Content Marketing 3 Oct 2012 11:40 PM (13 years ago)

content-marketing
 

Je ne sais pas pour vous mais j’ai personnellement du mal avec les web-marketeurs hyper-agressifs, qui ne dégainent leur clavier que pour pitcher !
Abonne-toi à cette mailing liste, viens à ce séminaire, achète ce nouveau produit ! Merci et au revoir.

Pour moi, ce genre de tactiques est efficace à court terme, moins à long terme.
Il est peut-être possible « d’hypnotiser » les clients en faisant suffisamment de bruit pendant un moment. Mais sur le long terme, ce dernier développe des défenses naturelles contre la hype. Il s’immunise.

Alors si le tapage marketing ne fonctionne pas à long terme, qu’est-ce qui marche ?
Le Content Marketing (ou marketing de contenu en Français) me paraît être efficace.

Qu’est-ce que le content marketing ?

Pour faire simple, cette technique consiste à offrir à vos prospects du contenu gratuit de qualité afin de créer une vraie relation avec eux. Relation qui pourra déboucher sur des ventes.

Les bases du content marketing

Quel est le problème principal de 99% des web-entrepreneurs qui souhaitent vendre un produit ou service en ligne ?

C’est simple : personne ne les connaît !

Or une stratégie de content marketing réussie va justement attirer l’attention du marché.

Si vous êtes capable de produire du contenu de qualité régulièrement, vous gagnerez en notoriété, en visibilité.

Par ailleurs – et vous l’avez déjà entendu cent fois – les clients n’achètent vos produits/services que s’ils vous font confiance. Le content marketing est un excellent outil pour bâtir cette relation de confiance avec votre audience.

En établissant d’abord ce rapport de confiance, il vous sera beaucoup facile de vendre le moment venu.

A l’inverse, nous l’avons vu, vous devez à tout prix éviter que votre contenu se transforme en pitch marketing permanent. Rien ne fera déguerpir vos lecteurs plus
vite !

Les outils du content marketing

Voici les outils incontournables du marketing de contenu :

Le Blog :
C’est le moyen le plus répandu (et dans la plupart des cas le plus efficace) de diffuser votre contenu de qualité.
C’est très facile de démarrer un blog de nos jours… mais c’est aussi beaucoup plus dur de sortir du lot, tant il existe de blogs dans chaque niche.

Les Vidéos :
Gary Vaynerchuk est la référence absolue en matière de « vidéo blogging ». Grâce à son show vidéo quotidien sur Wine Library TV, il a réussi à décupler le chiffre d’affaires de son entreprise de vente de vins en ligne.
La vidéo est un excellent moyen de sortir du lot et de créer une relation plus humaine avec votre audience.

Les Podcasts, photos ou illustrations :
Si vous avez le verbe facile, que vous aimez parler, le podcast peut être une bonne alternative au blog. Avec des plateformes de diffusion comme iTunes, vos podcasts peuvent aujourd’hui avoir une portée conséquente.
Enfin, même si c’est rare, certains blogueurs se sont fait un nom grâce à leurs dessins, bandes dessinées, photos ou infographies…

Comment vendre plus grâce à votre contenu ?

Vous n’êtes pas un vendeur véreux qui doit aspirer le cash de vos lecteurs le plus vite possible. Arrêtez de penser à la monétisation immédiate !

Avec le content marketing, vous êtes engagé dans un processus à long terme : un processus visant à bâtir une relation et à obtenir la permission de vendre à votre audience.

En revanche, rien ne vous empêche de vendre de manière indirecte grâce à votre contenu. Celui-ci peut préparer vos prospects à l’acte d’achat.

Ainsi, certains de vos articles, vidéos, podcasts… peuvent :

 

La règle des 80/20 appliquée au content marketing

Vous l’aurez compris, dans une stratégie de content marketing, vous passez le plus clair de votre temps à créer du contenu qui intéresse et aide vos lecteurs.

Et avec le temps restant, vous allez créer du contenu promotionnel pour votre produit ou service.

Je vous ai déjà parlé de la loi de Pareto.
Je dirai que dans le cas du content marketing, la proportion n’est pas 80/20 mais plutôt 90/10.

90% du contenu que vous créez doit aider votre lecteur, apporter des réponses à ses problèmes et le rapprocher de ses objectifs.
Les 10 % restants doivent promouvoir ce que vous avez à vendre.

C’est en respectant ce ratio que vous parviendrez à créer un lien fort avec votre audience, à fidéliser vos lecteurs, à avoir de vrais fans.

Conclusion : votre objectif numéro 1 est …

Lorsque vous adoptez une stratégie de content marketing, vous devez avoir un objectif principal : fidéliser vos lecteurs en obtenant la permission de leur envoyer régulièrement votre contenu.

Le succès de votre stratégie de contenu en dépend.

Vous pouvez tenter d’abonner un maximum de personnes à votre flux rss ou à votre chaîne youtube, ou encore de recruter des followers twitter ou des fans facebook par milliers !
Quelque soit le support, faites en sorte que votre appel à l’action soit clair, simple et bien mis en évidence.

Mais niveau fidélisation, rien ne vaut votre liste d’email. Je vous conseille donc d’utiliser votre contenu pour recruter une liste d’email qualifiée la plus large possible (et voici un article qui peut vous aider à le faire)

En résumé, le Content marketing est une méthode efficace pour vendre.

Certes, c’est une stratégie moins rapide que d’autres. Mais c’est aussi ce qui fait la force de cette technique : prendre le temps d’offrir régulièrement du contenu, bâtir une relation de confiance avec vos prospects… Pour que la phase de vente soit plus aisée, saine et naturelle ensuite.

Et vous, quels sont vos meilleurs conseils sur le content marketing ?

Boris
Content is still king !

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Blog à succès : le bon contenu ne suffit plus ! 12 Sep 2012 12:02 AM (13 years ago)


Vous le savez, un blog de qualité, c’est avant tout du bon contenu… Des posts, vidéos ou podcasts intéressants, instructifs, originaux et bien écrits.

Mais le bon contenu ne fait pas tout.

Si vous voulez compter de nombreux « fans » et attirer des clients prêts à acheter vos produits ou services, sachez que vos lecteurs en attendent plus de vous.

La plupart recherchent une véritable connexion avec vous.
Ils veulent aussi voir chez vous une personnalité originale et authentique.
En outre, votre audience s’attend à retrouver passion et expertise dans vos écrits.
Enfin, vos lecteurs doivent avoir confiance en vous.

Examinons un à un ces autres ingrédients d’un blog à succès…

Une vraie connexion avec votre lectorat

Combien de temps mettez-vous à répondre aux commentaires sur votre blog ? Une heure ? Une journée ? Une semaine ?

Votre lecteur qui vient de commenter a pris du temps pour vous répondre, partager ses pensées et enrichir la qualité de votre post (…enfin, dans la plupart des cas !).

Il vous offre son attention (vous savez, ce pourquoi se battent tous les marketeurs et annonceurs).

Alors que faites vous de cette précieuse attention ? La gâchez-vous en ne répondant pas ? Ou profitez-vous au contraire de cette occasion pour lui répondre et entamer une discussion avec ce lecteur ?

Demandez à n’importe quel blogueur influent. Il vous dira que répondre aux commentaires jour après jour, « se battre dans les tranchées », fait partie intégrante
du succès de son blog.

Remercier, répondre, rebondir sur les commentaires est un exercice chronophage et éreintant. Pourtant, bâtir une connexion avec vos lecteurs passe par là.

Une personnalité originale et authentique

La plupart des blogs que je lis sont en mode “Wikipedia”.

Qu’est-ce que j’entends par là ?

Le contenu de ces blogs est intéressant… Mais c’est tout !

Pas de style reconnaissable, pas d’opinion tranchée, pas de marque de fabrique… Bref, pas de personnalité !

Rédiger des articles intéressants mais sans « personnalité » ne suffit pas pour fidéliser une audience.

Lorsqu’un lecteur arrive sur ce genre de blog (souvent via Google), il consomme l’article qui l’intéresse… puis s’en va aussitôt l’information assimilée, oubliant le blog et le blogueur.

Ces blogs sont l’équivalent numérique des bistros sans âme qui pullulent à tous les coins de rues. Menu, déco et service sont désespérément banals et médiocres
et ces restos ne remplissent qu’une seule fonction : vous nourrir lorsque vous « êtes dans le coin », que vous avez faim et ne savez pas trop où aller.

Bien sûr, lorsque vous aurez envie d’aller au restaurant et que vous aurez le choix et le temps de préparer votre sortie, vous ne choisirez jamais l’un de ces bistros insipides.

Pour avoir de la personnalité, il n’existe pas de recette miracle en 10 points ! Je n’ai au contraire qu’un conseil pour vous : n’ayez pas peur d’être vous-même. C’est ce que vos lecteurs attendent de vous.

N’ayez pas peur faire fuir certains lecteurs en exprimant vos opinions et émotions. Si tout le monde vous aime, c’est sûrement que vous êtes trop lisse !

Ecrivez avec passion

Revenons à nos blogs en mode Wikipedia. Je leur ai trouvé une autre caractéristique commune : des articles sans passion.

Les posts sont clairs, objectifs, voire instructifs, mais ça manque de cœur, d’enthousiasme, de passion.

Votre audience doit percevoir que le thème de votre blog vous passionne (d’où l’intérêt de choisir un thème de blog qui vous intéresse vraiment !).

Sur votre blog, parlez franchement de ce qui vous énerve, vous frustre, vous excite ou vous ravit.

Démontrez votre expertise et votre autorité

Si vous tenez un blog, les lecteurs s’attendent à ce que vous soyez un expert sur le sujet que vous traitez.

Pas de panique !

La bonne nouvelle : même si vous n’êtes pas un expert lorsque vous commencez à bloguer sur un sujet, à force de l’étudier et d’écrire dessus, vous finirez par le devenir. (En tous cas, du point de vue théorique ! Rien ne vaut la mise en pratique de vos connaissances pour devenir un vrai expert).

Au début vous publierez sûrement du contenu moyen, voire un peu nul.

Mais avec le temps, vous maîtriserez de mieux en mieux votre sujet. De surcroît, vous allez développer un ton et une vision très personnels dans votre domaine
d’expertise.

Bref, avec la pratique, vous finirez par rédiger vos articles d’une plume claire, forte et confiante.

Une fois que vos posts dégageront cette confiance et cette autorité, vos lecteurs (et vos concurrents !) vous regarderont autrement. Ils se sentiront « entre de
bonnes mains ».

Être digne de confiance

On en arrive au point le plus important : vos lecteurs veulent avant tout pouvoir vous faire confiance.

Comme dans un couple (!), la confiance est la base de votre relation avec vos lecteurs.

Comment obtenir et garder cette confiance ? Voici trois conseils…

1. Soyez honnête : ne mentez pas, dites les choses comme elles sont, reconnaissez vos erreurs… Par ailleurs, tenez vos promesses (ou n’en faites pas si vous ne pouvez pas les tenir !)

2. Essayez de comprendre ce que veulent vos lecteurs : sondages, questionnaires, questions en fin d’article. Prenez le temps de comprendre chaque jour un peu mieux ce qu’attend votre audience.

3. Ecrivez avec clarté et humilité : ne pondez pas des articles ultra-techniques, pleins de jargon, de mots savants ou de théories complexes. Vous ne tenez pas un blog pour vous pavaner ou avoir l’air plus intelligent que votre lecteur. Au contraire, soyez vrai et authentique, et écrivez pour votre lecteur.

D’après vous, quels autres « ingrédients » sont fondamentaux pour bâtir un blog de référence?

Boris

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Etes-Vous Vraiment Prêt à Quitter Votre Job et Monter Votre Boîte ? 3 Sep 2012 11:59 PM (13 years ago)


Bonjour à tous, j’espère que vous avez passé de bonnes vacances !
Que vous vous êtes ressourcé, que vous avez sorti fièrement la tête du guidon et que vous en avez profité pour penser avec calme et clarté aux défis et décisions à venir…

Maintenant, place à la rentrée… Place à l’action !

Qui dit rentrée, dit projets, changements, résolutions, et envie de nouvelles aventures.

Dans ce contexte, j’imagine que certains d’entre vous souhaitent enfin lâcher leur job ennuyeux, creux et sans âme… Et se mettre à plein temps sur le développement de leur entreprise.

Le rêve d’une vie pour certains. Et croyez-moi, il mérite d’être poursuivi.

Mais est-ce vraiment le bon moment pour vous ?

Lorsqu’il s’agit de plaquer son job pour monter sa société, on a tendance à « s’emballer ». Retrouver sa liberté, vivre de sa passion, faire des choses qui ont du sens… L’aventure est palpitante et on n’a qu’une envie : s’y lancer sans retenue.

Eh bien, je vous préviens, dans cet article je passe en mode rabat-joie, en prônant le risque modéré.

Opération « Soirs et weekends »

Comme beaucoup de lecteurs de ce blog, vous avez peut-être déjà une famille et un emprunt ou une loc’.
Dans ces conditions, quitter votre job brusquement pour démarrer votre boîte est risqué (euphémisme).

Si vous êtes dans cette situation, je vous recommande à l’évidence de démarrer votre société « à temps partiel ».
Concrètement : le soir et les weekends.

Cette « double vie » (!) implique beaucoup de travail et d’efforts. Mais cette transition en douceur entre salariat et entrepreneuriat est nécessaire pour limiter vos risques.

Profitez de cette période pour tester sereinement votre produit ou service, votre marché, votre stratégie marketing, etc…

Je sais que nombre d’entre vous sont conscients de cette réalité et travaillent justement soirs et weekends sur leur projet depuis des mois, voire des années…

Alors pour vous, est-il temps de faire le grand saut ?

Oui… Si et seulement si votre petite entreprise remplit les trois conditions ci-dessous !

Les 3 conditions pour lancer votre société sereinement…

Condition #1 : votre nouvelle activité vous rapporte au minimum 50% de votre salaire annuel et préférablement aux alentours de 66%.

Respecter ce ratio vous évite une baisse de revenu brutale et une pression financière insoutenable.
(bien sûr, dans cet article je m’adresse aux personnes qui doivent donner leur démission, pas à ceux qui se débrouillent pour toucher deux ans d’Assedic… Là, ça change la donne!).

Prenons l’exemple de Guillaume, graphiste pour une agence digitale. En 2011, son salaire était de 32.000 euros. Par ailleurs, il a gagné 9500€ en travaillant en tant qu’auto-entrepreneur pour ses propres clients.
Au vu de ces chiffres, est-il prêt à se mettre à son compte à plein temps ?

La réponse est NON ! (bravo à ceux qui suivent!)

Il devra peu ou prou doubler ses revenus de freelance avant de se lancer.

Vous allez me dire : « pourquoi attendre si longtemps? « . « C’est épuisant de bosser la journée et de continuer à travailler sur son projet perso le soir. »

… Mais c’est encore plus dur de se retrouver sans un revenu suffisant pour couvrir son emprunt / payer son loyer et assurer les dépenses de la vie quotidienne.

Par ailleurs, cette patience a un autre avantage.
Durant ces années où vous gagnez des sommes significatives en plus de votre salaire (sans toutefois gagner assez pour plaquer votre job), vous accumulez une réserve financière qui s’avèrera précieuse lorsque vous déciderez enfin de vous mettre à 100% sur votre projet.
Ce qu’on appelle « un matelas confortable ».

Condition #2 : Le CA de votre petite entreprise suit une tendance positive.

Là, j’apporte une précision importante sur la condition # 1.

Si le CA de votre entreprise suit une tendance haussière nette, vous n’avez pas besoin d’attendre qu’il atteigne 66% de votre salaire avant de vous lancer.

Reprenons l’exemple de Guillaume.

L’an dernier, il a gagné 9500 €. Mais au premier trimestre 2012 il a enregistré 3500 € de CA, et au second, 5500€.
Ces chiffres prouvent, que plus il travaille sur son entreprise, plus elle croît. C’est bon signe !

Si l’on extrapole cette tendance, on se rend compte Guillaume va rapidement atteindre un seuil où son job lui rapportera moins que sa société !
Et là, ça devient beaucoup moins dur de lâcher son job !

A l’inverse, si votre société a un CA proche des 66% de votre salaire, mais que la tendance de ce Chiffres d’Affaires est baissière, ce n’est sûrement pas le bon moment de quitter votre emploi.

Attendez que la tendance se stabilise, ou mieux, reparte à la hausse, avant de vous décider.

Condition #3 : Le CA de votre petite entreprise est diversifié.

Dernier critère à prendre en compte avant de vous lancer pleinement : est-ce que le CA de votre activité est diversifié ?

Si comme Guillaume, vous êtes dans la prestation de service, est-ce que tous vos revenus proviennent d’un ou deux clients, ou bien avez-vous un portefeuille de clients plus garni ?

Si vous vendez des produits en ligne, vos visiteurs proviennent-il à 90% d’une seule source de trafic ou est-ce que votre trafic est varié, équilibré ?

Si votre Chiffres d’Affaires décolle mais qu’il provient des deux mêmes clients, vous n’êtes pas forcément prêt à quitter votre job… même si vous gagnez très bien votre vie avec cette poignée de clients.

Comme en bourse, la diversification prémunit du risque.

Si vous avez de nombreux clients, le marché est a priori friand de votre produit ou service. C’est un signal positif fort pour vous lancer à plein temps.
A l’inverse, générer un CA proche des 66% mais qui dépend d’un ou deux clients, est synonyme de faible visibilité et de risque accru à moyen terme.

Pour récapituler :
SI le CA de l’entreprise que vous montez à temps partiel se situe entre 50 et 66% de votre salaire,
ET/OU que votre activité est en croissance solide depuis plus 6 mois,
ET que votre CA provient de clients / sources de trafic diversifiés, alors vous êtes prêts à sauter le pas.

Sinon, il peut être judicieux d’attendre !

Boris
Rabat-joie assumé :)

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Clients ultra-fidèles : cultivez l’actif le plus précieux de votre entreprise… 23 Jul 2012 11:54 PM (13 years ago)

Cet article s’adresse avant tout aux « info-preneurs » qui vendent du contenu et de l’information en ligne… mais il intéressera sûrement des webmarketeurs de tout bord.

L’une des meilleures façons de réussir sur internet est d’attirer et de cultiver des clients « ultra-fidèles ».

La répartition de vos clients

Lorsque vous vendez des info-produits (et presque tout autre type de produits), vous constaterez probablement comme moi que vos clients sont répartis ainsi :

• 80% d’entre eux effectuent un seul achat chez vous et ne reviennent jamais.
• 10% vous achètent un second produit et s’arrêtent là.
• 5% sont fidèles pendant une ou deux années et achètent plusieurs produits au cours de cette période.
• 5% sont ultra-fidèles. Ils achètent TOUS les produits que vous sortez (tant que la qualité persiste), quel qu’en soit le prix. En somme, vous ne pourrez pas sortir suffisamment de produits pour combler ces clients-là !

Si vous étalez vos revenus sur plusieurs années, vous constaterez que ces 5% constituent une part démesurée de votre chiffre d’affaires.
Cette part peut monter à 50% pour certains info-preneurs !

Soyez-en bien conscient : ces clients ultra-fidèles constituent le plus grand actif de votre société.

Si vous les connaissez, si vous avez développé une vraie relation avec eux, alors vous êtes d’une certaine manière immunisé à la concurrence.

Personne ne pourra débarquer du jour au lendemain et proposer une alternative à la relation que vous avez bâtie avec vos clients ultra-fidèles.

Mais comment bâtir cette relation privilégiée avec eux ?

Tout repose sur votre personnalité

J’en arrive à mon second point : lorsque vous vendez de l’information en ligne, vous devez bien comprendre que vous travaillez dans business basé sur votre personnalité.

Je m’explique.

Rationnellement, votre client ultra-fidèle achète vos produits pour être mieux informé, progresser, atteindre plus vite ses objectifs ou dépasser un problème.

Mais la raison sous-jacente, émotionnelle, de ses achats est l’envie d’avoir une connexion plus directe et personnelle avec vous.

Au bout d’un certain temps, vos clients les plus fidèles ne vous suivent pas pour le contenu que vous produisez. Ils sont là pour votre personnalité.

Quand vous vendez des info produits, votre personnalité finit par être votre USP.

Vous êtes dans le même business que des journalistes ou des présentateurs comme PPDA ou Michel Denisot (à bien moindre échelle, on est d’accord !).
On se dit que presque tout le monde est capable de lire des informations devant une caméra… et pourtant ces types là sont irremplaçables.

Comme eux, devenez irremplaçable pour vos clients fidèles grâce à votre personnalité. C’est le seul avantage réellement unique que vous possédez…

Boris
Living USP

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7 conseils que j’aurais aimé recevoir quand j’ai débuté sur Internet… 12 Jul 2012 1:30 AM (13 years ago)

Voici quelques conseils que j’aurai bien voulu recevoir à mes débuts. Des recommandations qui m’auraient économisé du temps et de l’argent, et évité nombre de périodes de stagnation et de prises de tête !

 

1) « A un moment, il faut passer à l’action !»

Les webmarketeurs débutants passent beaucoup (trop) de temps en phase d’apprentissage. Ils veulent maîtriser toute la théorie avant de l’appliquer.

Je sais ce que c’est : le webmarketing est un univers nouveau et complexe. Les possibilités d’acquisition de trafic, les opportunités d’optimisation et les choix techniques sont quasi-infinis…

Le webmarketeur débutant veut être sûr de faire les meilleurs choix, d’optimiser au maximum, d’être présent sur tous les canaux de marketing…

Mais cette approche est le meilleur moyen de faire du sur place !

Mon conseil : pensez « à vos marques, partez, prêt » plutôt que « à vos marques, prêt, partez » !

Quand une idée vous paraît forte et prometteuse, mettez-la en application. Vous pourrez ainsi analyser les résultats de vos actions a posteriori.

Vous pouvez rédiger les business plans les plus détaillés, les analyses les plus poussées, les études les plus fines de vos prospects, etc… Mais en réalité, vous ne saurez pas ce qui fonctionne tant que vous ne l’aurez pas essayé.

L’être humain est imprévisible. Vos prospects et clients n’agiront pas comme vous le prévoyez. C’est un fait.

Fini la sur-préparation : Agissez ! Et observez le résultat.
Si ça fonctionne, bravo, vous pouvez continuer dans cette voix. Sinon, tentez une autre approche.

2) « Ne n’entête pas sur la mauvaise voie !»

Beaucoup de web-entrepreneurs continuent d’investir du temps et de l’argent dans un projet sans avenir… pour la simple raison qu’ils y ont déjà investi beaucoup de temps et d’argent !

Comme on dit en bourse lorsqu’une action a déjà bien chuté, « mieux vaut se couper la main aujourd’hui plutôt que de devoir se couper le bras plus tard ».

Si l’un de vos projets, sites ou produits est un échec, laissez-le tomber sans état d’âme !

C’est dur d’accepter une grosse perte de temps et/ou d’argent… Mais persévérer dans l’erreur, ça s’appelle « aller dans le mur ».

3) « Sois hermétique à la “Hype” »

Lancements de produits tonitruants, outils d’automatisation miraculeux, methodes de vente en ligne infaillibles… Il y a beaucoup de hype dans le Webmarketing.

Sachez garder votre bon sens et votre lucidité.

A part marketsamurai, aweber, et 2 ou 3 autres logiciels, les outils que l’on achète ne servent pas.

Quant aux formations, si vous en avez trouvé une de qualité, qui vous permet de gagner de l’argent sur internet, déployez-là à fond.

Vous n’êtes pas obligé d’acheter chaque nouvelle méthode qui sort.

Utilisez ce que vous avez déjà, implémentez ce que vous savez déjà. Achetez un produit ou une méthode à la fois. Et exploitez-le vraiment.

Mais par pitié, ne tombez pas dans la surconsommation de produits et de méthodes, qui iront rouiller au fin fond de votre disque dur.

Si j’avais toujours respecté cet axiome, j’aurais économisé beaucoup d’argent…

4) « Prend des risques, tente des choses ! »

Le web va vite. La mutation du web – donc du webmarketing – est constante. Les opportunités apparaissent et disparaissent comme des vagues.

Et si vous êtes trop prudent, vous avez moins de chances de réussir sur Internet que si vous êtes agressif.

Prenez des risques, essayez de nouvelles idées pour augmenter votre trafic ou capter des emails, lancez de nouveaux formats de produits ou changez votre processus de vente en ligne. Bref, faites des tests, beaucoup de tests.

Et quand vous découvrez une opportunité (source de trafic, nouveau produit, etc…), profitez-en à 100%.

Faites le contraire de ce que font vos concurrents ou tout du moins, ne vous conformez pas aux « dogmes » et best practice de votre niche, sans avoir testé quoi que ce soit d’autre.

Parfois votre intrépidité se soldera par un échec retentissant. D’autre fois, vous ferez des découvertes très rentables !

5) « Fréquente d’autres webmarketeurs »

J’ai démarré le webmarketing « dans mon coin » mais j’ai commencé à contacter d’autres webmarketeurs en 2009, lorsque j’ai lancé maboitecartonne.
Depuis, j’ai toujours passé du temps à échanger avec mes « collègues » webmarketeurs. Et j’ai toujours beaucoup appris de ces interactions.

C’est important pour un webentrepreneur qui se lance, de comprendre comment les autres ont fait pour réussir et d’échanger sur les bonnes pratiques et les écueils à éviter.

C’est à la fois instructif et motivant ! Et vous progresserez bien plus vite ainsi.

6) « Aide les autres, partage tes connaissances »

Peu importe combien vous en savez sur le webmarketing ou l’entreprenariat, partagez votre savoir !

Que ce soit sur twitter, en tenant un blog ou lors de rendez-vous en one-on-one, aidez les autres à réussir et atteindre leurs objectifs.

Au début, cet état d’esprit est difficile à acquérir. On veut garder son savoir pour soi ou on ne se sent pas au niveau pour partager quoique ce soit.

Mais c’est justement en partageant que vous prendrez conscience de votre expertise grandissante (et aussi de certaines lacunes à combler !) : )

Diffuser vos connaissances vous permet aussi de mieux les organiser, les mémoriser, les consolider.

Comme on le dit : « le meilleur moyen de maîtriser un sujet est de l’enseigner. »

7) « Apprend les bases avant d’outsourcer »

Vous comptez outsourcer la technique, le référencement, la création de contenu, le community management… ?

Bravo, c’est une excellente manière de développer votre business !

Il est néanmoins utile de maîtriser un minimum la tâche que l’on souhaite déléguer.

Je vais même aller plus loin : un bon process est un process qui peut être expliqué à un inconnu ne sachant rien de votre activité.

Or, pour pouvoir créer un process aussi clair et duplicable, vous devez déjà vous-même bien le comprendre et le maîtriser.

C’est aussi le meilleur moyen de savoir rapidement si votre prestataire est compétent, rapide et compétitif (le triptyque du bon prestataire !).

Parfois, il vaut mieux résister à la tentation de prendre des raccourcis…

Et vous, si vous aviez UN conseil à donner à un webentrepreneur qui débute, lequel ce serait ?

Boris

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Les 7 Erreurs Fatales Du Chef D’entreprise 5 Jul 2012 12:38 AM (13 years ago)



Note :
je les ai toutes faites au moins une fois dans ma carrière d’entrepreneur : )
Sur ce, on est parti pour ce top 7 spécial FAIL d’entrepreneur !

1. Ne pas parvenir à s’adapter au changement

Beaucoup d’entrepreneurs lancent un produit, une solution, un service qui répond à un besoin ou apporte une solution à un segment de leur marché. Et ils le font très bien… pendant un temps.

Mais les marchés changent. Les besoins des clients changent. Les solutions techniques changent. Ce changement est encore plus fréquent si vous travaillez dans le web ou les nouvelles technologies.

C’est là que la machine coince : les dirigeants de petites entreprises peinent à évoluer avec leur marché. Leur produit ou service, jadis si pertinent, s’éloigne progressivement du besoin des clients. L’entreprise est « larguée ».

Mon conseil : restez toujours à l’écoute de votre marché. Veille concurrentielle, veille technologique, sondages de vos prospects et clients doivent entrer dans vos tâches régulières.
Par ailleurs, soyez honnête avec vous-même. Veillez à ne pas vous attacher à un produit, une technologie ou une technique de marketing caduques, par peur du changement ou par crainte de vous remettre en question.

2. Sous-estimer l’importance de la culture d’entreprise

Beaucoup d’entrepreneurs pensent que créer un produit génial, qui résout un vrai problème, suffit pour réussir.
Pour une minorité – ceux qui peuvent fabriquer et distribuer leur produit ou service seul – c’est une réalité.

Mais pour tous les autres… Dès lors que vous devez embaucher pour vous développer, vous devez aussi consacrer du temps à définir une culture d’entreprise.

Mon conseil : si vous n’êtes pas convaincu de l’importance de la culture, lisez « L’entreprise du bonheur » de Tony Hsieh.
Le fondateur de Zappos, revendu pour un milliard de dollars (non ceci n’est pas une faute de frappe !) à Amazon, considère que la culture d’entreprise qu’il a créée est le premier facteur de succès de sa société.

3. Travailler trop, ne pas réfléchir assez

Il y une sorte de code d’honneur chez les entrepreneurs. L’une de ces règles tacites dit que le chef d’entreprise doit accumuler frénétiquement les heures de travail pour accomplir sa mission.
Soyons réaliste, ce n’est pas faux. Surtout durant les premières années d’activité, rien ne remplace le travail acharné pour développer son entreprise.

Néanmoins, les meilleures idées nous viennent quand nous ne sommes PAS en train de travailler. Ces idées salvatrices, ces « éclairs de génie », ces solutions tant espérées, apparaissent toujours pendant une période de pause. C’est lorsque l’on prend le temps pour le repos et la réflexion que la lucidité, la clairvoyance, la créativité viennent souffler leurs bons conseils à notre oreille.

Mon conseil : au lieu de vous focaliser sur le nombre d’heures que vous faites, comme si vous pointiez à l’usine, prenez du recul et laissez-vous le temps de réfléchir.
Consacrez un peu de temps chaque jour à la réflexion, à l’analyse. Et réservez-vous des périodes plus longues de repos au cours de l’année pour permettre à vos meilleures idées de remonter à la surface de votre conscience… au lieu de les noyer dans une frénésie d’activité.

4. Trop miser sur sa volonté et sa discipline

A son démarrage, une petite entreprise est presque toujours portée par la volonté sans faille de son ou ses dirigeants.
Tant que toutes les tâches sont gérables par cet individu ou cette équipe restreinte, l’entreprise continue de grandir.
Mais de manière inévitable, arrive un moment où le fondateur est dépassé par le flux d’activité.

Pour que votre entreprise atteigne son potentiel, elle devra donc reposer sur des process clairs, systématiques,… et – oui, vous vous en doutez – qui pourront être exécutés par d’autres.

Mon conseil : lorsque vous atteignez ce moment critique où votre volonté seule ne suffit plus à propulser votre entreprise vers l’avant, il est sérieusement temps de penser votre boîte en termes de process et d’équipe !

5. Etre uniquement en mode « défensif »

Lorsque qu’un entrepreneur lance sa société, il est plein d’une saine agressivité, il va de l’avant, innove, crée, tente…
Mais lorsque sa stratégie paie enfin, qu’il récolte le fruit de ses efforts et de son audace, que sa vision est confirmée par des retours économiques favorables, un curieux phénomène se produit. Notre entrepreneur a tendance à passer en « mode défensif ». Ses envies de conquêtes et de progrès se transforment en besoin de maintenir le statu quo pour préserver ses acquis.

Au lieu de continuer à viser la gagne, à innover, à prendre des risques et surprendre son marché, il s’attache (trop !) à ses victoires passées. Et c’est une excellente façon de finir par planter son entreprise.

Mon conseil : « Garder ce que j’ai » n’est pas un objectif stratégique sain pour une entreprise. Bien sûr, préserver ce que vous avez bâti est essentiel… Tant que cet état d’esprit ne vous fait pas manquer de nouvelles opportunités et perdre les qualités qui ont amené vos premiers succès.
Bref, gardez un œil sur le rétro mais allez de l’avant… au risque de devenir obsolète.

6. Vouloir tout contrôler et maîtriser

La plupart des entrepreneurs que je connais ont du mal à « lâcher la bride ». Je dois l’avouer, je n’ai pas moi-même la délégation facile !
Problème : lorsque vous voulez garder le contrôle sur toute votre activité, vous limitez de facto la croissance de votre entreprise.
Vous « plafonnez » votre société en la limitant à ce que vous pouvez contrôler, en la réduisant à VOS idées, à VOTRE capacité à créer et à mettre en œuvre les projets. Bref, vous passez à côté de la créativité, de la clairvoyance, des compétences de votre équipe.

Par ailleurs, ce comportement démotive votre équipe. Quoi de plus décourageant qu’un environnement où l’on en peut jamais laisser libre cours à ses idées, sa façon de faire, sa sensibilité ?

Mon conseil : n’hésitez pas à déléguer. Même si ça vous fait peur. Même si ça vous éjecte de votre zone de confort. Embauchez des employés ou des prestataires doués, donnez-leur des objectifs clairs et laissez-leur assez de liberté pour exprimer leurs talents.

7. Se focaliser sur les heures de travail au lieu des résultats

Compter de manière obsessionnelle ses heures de travail ou celles de ses employés, au lieu de s’intéresser aux résultats est une erreur que commettent nombre de chefs d’entreprise.

Nous enchaînons les rendez-vous plus ou moins pertinents, nous traitons 50 ou 100 emails juste parce que nous les recevons, nous accumulons les projets lancés en parallèle… Pourquoi ? Parce qu’on est au bureau dix ou douze heures par jour et qu’il faut donc bien s’occuper !
Pourtant les résultats ne suivent pas, nous n’atteignons pas les objectifs fondamentaux…

Idem pour ses employés, on les occupe, on veut qu’ils soient là tant d’heures par semaine, pourtant les actions vraiment importantes ne sont pas prises, les objectifs clés ne sont pas tenus…

Mon conseil : une façon bien plus efficace de gérer votre entreprise est d’être plus flexible avec vos employés… et avec vous-même ! Passer 10 heures au bureau chaque jour est inutile si les résultats ne suivent pas (c’est ce que les anglo-saxons appellent le « face-time », on montre sa tête au bureau mais on ne fait rien de bien).
Vous devez au contraire vous focaliser sur les résultats. Donnez à votre équipe des objectifs clairs et motivants et une deadline. Non seulement, ils ont plus de chances d’atteindre ces objectifs, mais ils seront plus épanouis dans un travail mieux adapté à leur style de vie.
Traitez-vous de la même façon, vous serez vous-même plus épanoui et efficace.

Boris

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Les 5 Bénéfices cachés du blogging 29 May 2012 3:49 AM (13 years ago)

J’ai eu la chance de créer plusieurs blogs à succès ces dernières années. Pour moi, ces blogs sont sans hésiter les actifs les plus précieux de mon entreprise.

MaboiteCartonne.com par exemple, m‘a apporté deux propositions de grandes maisons d’édition, de nombreuses interviews, des interventions dans des séminaires et formations, et des dizaines de contacts enrichissants avec d’autres entrepreneurs du web.

D’autres blogs me permettent de vendre chaque jour des dizaines de produits.

Mais au-delà du revenu et de la notoriété (relative !), même si votre blog génère peu de trafic et n’a pas encore beaucoup de « fans », tenir un blog comporte de nombreux bénéfices « cachés ».

Ecrire et partager du contenu sur un domaine ou un business qui vous passionne offre une récompense intrinsèque immense.

Voici pour vous les 5 bénéfices cachés du blogging…

 

1/ Bloguer vous aide à mieux réfléchir :

En tant que blogueur, vous faites régulièrement l’effort d’écrire un article succinct, pertinent, qui apporte une solution concrète ou un nouveau point de vue à vos lecteurs.
En faisant ce travail, vous apprenez vous-même à mieux appréhender et comprendre votre business et votre activité.

Par ailleurs, lorsque vous écoutez la radio, regardez la télévision ou lisez un article, vous le faites avec l’œil ou l’oreille du blogueur. Votre inconscient est toujours à la recherche de nouveaux sujets.

Du coup, vous captez plus d’informations, vous êtes moins passif, votre cerveau fait plus d’associations entre vos connaissances et ce que vous absorbez. Bref, vous êtes plus « aware » comme dirait JCVD !

 

2/ Bloguer vous aide à mieux écrire :

Là, je pense qu’il n’y a pas besoin d’explications !

Comme toute activité pratiquée régulièrement, écrire tous les jours ou presque fait de vous un meilleur auteur. « Practice makes perfect » comme disent les Anglo-Saxons…

 

3/ Bloguer vous aide à mieux vendre :

Bloguer, c’est aussi convaincre, vendre ses idées.
Avoir l’habitude d’exposer clairement mes idées et mes arguments dans des articles m’est d’une grande aide lorsque je rédige un pitch pour un partenariat ou une page de vente pour un produit.

 

4/ Bloguer vous aide à tester des idées :

Avant de lancer cette nouvelle idée de produit/service que vous avez, « testez » cette idée en écrivant un article sur votre blog. Observez les réactions de vos lecteurs.

Lorsque vous voyez que l’un de vos articles touche une corde sensible, qu’il met le doigt sur un problème majeur de votre lectorat, la porte est ouverte pour créer un livre blanc, un produit, une conférence, etc… sur ce thème.

En étudiant les réactions de mes lecteurs, j’ai pu obtenir des confirmations sur des idées que je pensais bonnes… et à l’inverse, éviter des flops retentissants…

 

5/ Bloguer vous aide à développer votre réseau :

J’ai rencontré grâce à mes blogs des dizaines d’autres blogueurs et webmarketeurs, avec qui j’échange régulièrement des idées et des ressources.

Certaines de ces relations restent dans le domaine du professionnel, d’autres se sont transformées en vraies amitiés…

En conclusion, si vous avez une entreprise ou auto-entreprise et que vous tenez un blog sans être sûr que cela en vaille la peine, si votre faible trafic et votre lectorat restreint vous découragent, vous avez désormais 5 nouvelles bonnes raisons de continuer à bloguer !

Et vous, vous en voyez d’autres, des bénéfices cachés du blogging ?

Boris

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Vous lancez votre web-entreprise ? Ignorez ce principe à vos risques et périls… 20 Feb 2012 11:34 PM (13 years ago)

Vous êtes prêt à lancer votre blog ? A monter votre web-entreprise ? Vous avez une idée prometteuse, une vision claire de ce que sera votre activité, de la contribution que vous allez apporter et de la valeur que vous allez créer ?

Maintenant que votre objectif est clair, que vous savez ce que vous voulez faire, la prochaine étape c’est bien entendu de foncer pour atteindre ce but le plus vite possible, n’est-ce pas ?

FAUX

 

Reculer pour mieux sauter

Non, votre objectif premier lorsque vous montez votre entreprise, c’est la rentabilité.

La rentabilité telle que je l’entends, c’est la capacité à payer les factures de votre société tous les mois (fournitures, comptabilité, hébergement, adsl, prestataires éventuels,…) et à dégager suffisamment d’argent en plus, pour vous payer et avancer vers votre véritable objectif.

Je sais que vous pouvez trouver de l’argent lorsque vous montez votre web-entreprise. Vous pouvez brûler vos économies, obtenir un prêt auprès de la banque, aller jusqu’au seuil maximum de découvert sur votre CB, emprunter à la famille et aux amis, et vous dire que vous vous soucierez de devenir rentable plus tard.

Mais ces sources finissent tôt ou tard par se tarir.

Et si vous n’avez plus d’argent, vous serez obligé de mettre la clé sous la porte. Adieu, vision, contribution, et rêve d’une entreprise qui fera une différence dans ce monde. C’est aussi simple que ça.

Conclusion, lorsque vous démarrez, l’équation est simple. Vous n‘avez qu’une mission. Devenir rentable rapidement.

 

Bubble gum

Je vais vous donner un exemple qui illustre mes propos. En 2000, en pleine bulle internet, j’ai fait un stage étudiant au sein d’un site web d’information sur les sorties (une sorte de précurseur de tillate.com).

Monté par un ami et entrepreneur de talent, ce site avait levé pas loin de 15 millions de francs (mais si le franc, vous vous souvenez ?).

Sans hésiter, il avait sur-staffé son entreprise (on était 50 au moment de mon stage), fait des campagnes d’affichage dans le metro, et il dépensait sans compter… Le tout avec un CA mensuel de 50000 francs tout au plus !!

Pragmatique comme à l’habitude, je ne pouvais m’enlever de la tête cette question : mais comment vont-ils tenir en gagnant si peu d’argent ???

La réponse, je l’ai eu un an plus tard… En 2001, la société était déjà au bord de la faillite, et ne comptait plus que 3 employés. Elle ferma l’année d’après.

L’histoire de cette startup, c’est celle de milliers d’autres web-entreprise de la bulle internet.
Pourquoi est-ce que l’histoire s’est mal finie pour 99% de ces startups, qui avaient pourtant levé des millions ?

Parce qu’à cette époque, par excès d’enthousiasme (le fameux «irrational exuberence») les entrepreneurs et les investisseurs ont soudainement oublié le principe de base de l’entrepreneuriat : quelque soit votre concept et l’activité que vous voulez créer in fine, vous devez d’abord penser à être rentable (sauf si votre projet s’appelle Facebook, Youtube ou Zynga et que les investisseurs se battent pout vous donner du cash !!!)

A l’époque de la bulle, les web-entreprises n’étaient pas tenues d’être rentables, elles n’étaient pas bâties pour l’être. L’objectif était de lever des fonds pour continuer à grandir et éventuellement être racheté ou s’introduire en bourse. Très peu de boîtes y sont parvenues et l’effondrement de la bulle fut… wait for it… legendary.

 

Se concentrer sur la rentabilité

Au démarrage, pourquoi vous concentrer sur la rentabilité plutôt que sur votre objectif principal ?
Pour pouvoir tenir sur la durée et avoir une chance de réellement atteindre cet objectif.

Autre avantage de cette approche : elle vous « enlève la pression ». Au lieu d’emprunter un maximum, au lieu de miser tout votre effort sur un objectif lointain qui risque d’assécher vos finances en cours de route, vous avancez plus lentement mais plus sereinement vers votre objectif.

La plupart du temps, lorsqu’un entrepreneur débutant décide de se lancer directement à l’assaut de son objectif final, il se passe l’une des deux choses suivantes :

 

Comment faire rentrer du cash rapidement ?

Si vous êtes bien connecté, que vous avez déjà un « track record » solide, que votre capacité de persuasion est quasi-hypnotique ou que votre idée est (vraiment) révolutionnaire, vous pouvez essayer de lever des fonds auprès de business angels.

Pour tous les autres, ceux qui comme moi ne sont pas des super-héros, je n’ai qu’un conseil : réfléchissez à ce que vous savez déjà faire.

Posez vous la question suivante : « quelles sont les compétences que je possède déjà et qui pourraient faire entrer du cash dans ma société ? ».
La réponse n’a pas besoin d’être parfaitement alignée avec votre objectif final, mais quelque chose de proche, et de pas trop compliqué/cher/long à mettre en place.

Je vous donne un exemple. Lorsque j’ai lancé ma société de vente d’info-produits en 2007, je voulais sortir des ebooks de bonne qualité sur plusieurs sujets qui m’intéressaient à l’époque.
Mais vu le trafic de mes minisites à mes débuts, je n’avais aucune chance d’être rentable.

Du coup, au lieu de vendre mes guides, j’en ai rédigé des versions raccourcies (30 à 40 pages), que j’ai distribué gratuitement en échange d’adresses mail optin.

J’ai ensuite loué les bases mail thématiques collectées à des annonceurs (c’était le début de la fin de l’âge d’or de l’emailing, mais il y avait encore des bons coups à faire!)

Etait-ce que je rêvais de faire ? Clairement, non. Moi qui aime lire, apprendre, transmettre aux autres, etc… Je trouvais rébarbatif et creux le métier d’emailer.

Il n’empêche, grâce à ces campagnes mails, j’ai pu gagner suffisamment d’argent pour financer mon activité de vente d’info-produit… jusqu’à ce que celle-ci rapporte assez pour me permettre d’arrêter mon activité d’emailing !

Cette phase initiale demande de la détermination, de la combativité, de la persévérance.
Elle n’est ni glamour ni plaisante. Vous devez être prêt à faire des sacrifices (tout en restant en accord avec vos valeurs).

En règle générale, je vous recommande de monter une petite entreprise de service autour de l’une de vos compétences : design, développement, seo, assistant marketing, community management, vidéo, etc… En effet, une société de service (en tant qu’auto-entrepreneur qui plus est) nécessite une faible mise de départ. Vous n’investissez que votre temps.

 

Conseils pratiques

Avant de lancer votre web-entreprise, vous devez déterminer quel est votre seuil de rentabilité tel que défini plus haut. Quel niveau de chiffre d’affaires va vous permettre de couvrir vos frais, de vous payer raisonnablement et de financer votre avancée vers le véritable objectif de votre entreprise.

Vous devez aussi réfléchir à combien de temps vous êtes prêt à passer chaque semaine sur la rentabilité de votre affaire naissante. Durant cette phase, je vous recommande de consacrer 60-70% de votre temps à travailler pour gagner de l’argent à court terme et 30-40% de votre temps sur votre projet à long terme.

Par ailleurs, il est utile de vous fixer une deadline pour sortir de cette phase. En style affirmation, ça donne : « au bout de 18 mois, je sors de cette phase initiale pour consacrer désormais 70% de mon temps au véritable objectif de ma société. »

 

Conclusion

Le démarrage d’une société, web ou traditionnelle, n’est jamais une étape facile. Courir après le cash implique de faire certaines choses qui vous déplaisent : vous occuper de la compta, assurer le service client, apprendre un minimum la technique, etc…

Soyez prêt à souffrir un peu. Faites appel à votre endurance. Mais soyez conscient que cette phase doit être temporaire et que votre objectif est d’en sortir au plus vite. C’est une phase de transition ingrate en quelque sorte.

Dites-vous aussi que c’est une phase où le perfectionnisme n’a pas sa place et la loi du 20/80 est reine. Ce n’est pas le moment d’être trop méthodique. Vous visez la rentabilité, pas la note artistique du jury !

Concentrez-vous sur les 20% qui comptent, à savoir la qualité du service / produit que vous proposez et le cash qui entre.

Votre bureau est désordonné et vos dossiers d’ordinateurs sont aussi bien rangés que la chambre d’un enfant de 5 ans ? Vos process ne sont pas clairement couchés sur papier ? Vous n’avez pas parfaitement rédigé votre vision.
Pas grave. Ce n’est pas encore le moment de vous polluer l’esprit avec cela !

Vous aurez de nombreuses années pour faire de votre boîte une machine de guerre parfaitement huilée… si vous négociez bien cette phase de lancement.

En attendant, je prône une négligence sélective.

Boris
Humble beginnings

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